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l'on allait chez le Tonton [Pasquiou?]. Pluzunet est situé sur un sommet de colline qui dévale en pentes verdoyantes toute chargée de champs et de bois vers la vallée du Guindy. C'est un moutonnement d'arbres d'où monte, après la pluie cessée, et sous le soleil encore indécis une délicieuse odeur mouillée. De gdes échappées vertes bleuissent doucement à mesure qu'elle s'éloignent et montent de l'autre côté de la vallée.
A l'église, devant le vieux catafalque crasseux, semé de larmes déteintes, sur lequel repose, drapé de blanc, le minuscule cercueil d'enfant de Maharit, j'ai à ma droite Baltas agenouillé, les coudes sur le rebord de sa chaise, ses lourdes mains terreuses de journalier laissant pendre un chapelet dont les grains et la croix oscillent d'un balancement régulier. Il n'a pas la figure toute glabre : des mèches de poils gris pendent en collier sous son menton, tout le bas du visage avançant sur le reste et la lèvre inférieure dépassant la supérieure, le nez petit, les yeux bons —— Les cierges de chaque côté du catafalque s'inclinent irrégulièrement La nabote, à la droite de Baltas disparaît sous la mante noire, et perd ainsi un peu de son horreur. Je note que Baltas a encore