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Me Laporte
Poitiers le 9 août 1908
Chère Madame,
Votre gendre vient de me télégraphier la nouvelle de l'affreuse épreuve qui vient de vous frapper, vous et tous les vôtres, et j'y prends une part bien vive, vous ne pouvez en douter, car la haute estime que j'avais pour Mr Maurice comme épous, comme père de sa si intéressante famille, vu également l'influence bienfaisante qu'il exerçait sur les populations de la Ville dont il avait la charge, voire même sur celle de son département, sans parler de l'excellente amitié qu'il daignait [illisible], avait fait naître en moi pour lui une vive affection, que je n'ai cessé [illisible] de reporter sur vous et tous les siens. Seule la foi si chrétienne qui vous anime pourra