4:47:3853

De Transcrire
Révision datée du 4 mars 2019 à 16:09 par Fabrice (discussion | contributions) (A protégé « .NDE.NDU5OQ » ([Modifier=Autoriser uniquement les administrateurs] (infini)))
(diff) ← Version précédente | Voir la version actuelle (diff) | Version suivante → (diff)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

pêche donne, on apporte aux hommes du vin et de l'eau de vie. A souper on a du rata au lard et aux pommes de terre. Quand il n'y a plus de pommes de terre, on donne seulement, le soir, du turlutin, c'est à dire du biscuit fracassé avec un maillet dans l'eau bouillie

55

avec des têtes de morues. Pas agréable, ce repas.

Le capitaine fait l'office de médecin. Il a un coffre de médicaments. Laur avait eu un clou qui ne guerissait pas avec l'onguent que le capitaine y mettait. Il demanda à être transporté à bord de la corvette pour montrer son mal au major. Le capitaine y consentît après avoir tergiversé longtemps.– « Surtout, lui dit-il, ne dites pas ce que je vous mettais sur le bras » – Je serai bien en peine de le dire, repondit Laur.– Ne dites même pas la couleur.–. Le pauvre capitaine ne savait pas lui-même de quels médicaments il faisait usage.

Le capitaine de Guillaume, le Tog-sonn, s'était jeté un jour à la mer, dans un accès de délire alcoolique, et on avait dû le repêcher avec une gaffe –.

Lorsqu'un homme refuse d'embarquer, l'armateur prévient le commissaire. On lance à ses trousses le gendarme de marine pour le ramener. Cela lui coûte 50 F d'amende dont une partie pour le gendarme.