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minutes. Le navire qui fait route donne un coup de corne s'il a ses amures à babord, deux coups s'il les a à tribord, trois, s'il est vent arrière.

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Quelquefois sur les lieux de pêche, tout en pêchant, les navires sont si rapprochés qu'on peut se causer d'un bord à l'autre. En ce cas, c'est une habitude chez les capitaines de se rendre visite, et alors ce sont des beuveries d'où naturellement on revient ivre.

Les vrais jours de repos, ce sont les jours de tempête. La pêche est impossible. Il n'y a plus que deux hommes sur le pont pour veiller à la manœuvre, pendant qu'on est en cape, et les autres peuvent dormir tant qu'il leur plaît.

Il y a toujours un prêtre français à l'église catholique de Reikjavik. Le capitaine de Laur, à la suite d'une tourmente, fit dire une messe à cette église, et dut la payer 10 francs. Il trouva que c'était un peu cher.

Anecdote sur un capitaine. Ce capitaine se nommait Floury Vraz, de Paimpol. Il avait à son bord un pauvre homme, un de ces paysans qui, sans avoir jamais vu la mer, s'embarquent pour donner un peu de pain à leurs enfants. Le malheureux n'était pas bon pêcheur et d'autre part on ne