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a été décidée par son Conseil d'administration. Ne sachant, comme vous le voyez où placer mon Etude Archéologique de votre Théâtre je n'en ai pas remis au net les plans et les coupes de même, et par la même je n'en ai pas commencé le texte; c'est pour les mêmes raisons que je ne me suis pas jusqu'ici rendu aux Bouchauds avec le photographe qui a pris les clichés de St Philibert de Grand-Lieu. Dans le cas où la Société d'Angoulême ne se serait pas entendue avec vous pour publier mon Etude il resterait le moyen de la publier moi-même dans un des format de mes publications particulières; mais, d'une part les publications particulières n'atteignent qu'un public très restreint tandis que celles des Soc. Savantes de Provinces obtiennent une diffusion générale; et d'autre part, il me serait impossible, je l'avoue de prendre [à en a?] charge les frais de cette publication, surtout si nous tenons à l'illustrer par 13 ou 15 planches auquelles nous avions songé.
Voilà, Cher Ami, en quelques mots la réponse à la question que vous avez eu la bonté de me poser dans vos 2 dernières lettres.
Je n'ai en effet pas répondu à la lettre que m'écrivait Beaunard le 25 Novembre et dans laquelle il m'annonçait avoir reçu les grands [?etaux] que lui avais expédiés pour faciliter le travail du photographe. Mon mutisme envers lui a été occasionné, comme je vous l'ai dit plus haut, d'abord par mes occupations et par l'état de ma santé, puis par l'incertitude dans laquelle je me troue relativement au mode de publication. Je vais du reste lui écrire pour savoir si la température de cet hiver a occasionné quelques dégats à nos restauration, et si il a complété comme lui avait commandé Me Laporte les plans de l'édifice. Je l'avertirai également que s'il m'est possible j'amènerai sur place un de ces jours le Commandant Espérandieu.
Veuillez, Cher M. et Ami, présenter mes respects affectueux à Me Laporte et me croire toujours de vous et des v$otres le tout dévoué en n. s.
C. de la C sj