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Quand on est guéri, on dépose les linges qui bandaient les plaies dans un trou qui est dans la pierre de la fontaine. Et il y a là une fouille de haillons qui ne sont pas précisément ragoûtants.

Il y a dans ce lieu une carrière qui est pleine de ces squames (ce sont probablement des feuilles de mica). Il y a beaucoup de femmes autour de l'église, le jour du pardon, vers la Saint Jean, qui vendent ces feuilles de mica, par soutées aux pèlerins. Les pèlerins rapportent des squames comme remède. On les met dans de l'eau que l'on tiédit et on lave son mal avec cette eau.

(Marie-Yvonne Mainguy) Elle a été elle- même faire ce pèlerinage pour un de ses oncles qui fut guéri par ce remède.

A Saint-Quay Portrieux, il n'y a jamais eu un brin de genêt, de puis que les femmes du pays avaient fouetté le saint avec du genêt. (Laur Mainguy)

Entre Croza-ar-Brabant et Kervéno, il n'a jamais poussé un brin de fougère depuis le temps où saint Yves se coupa le pied en marchant sur une fougère, en allant à l'école à Louannec.

Saint Yves avait tout le long de ce chemin, du temps qu'il le suivait, entre Minitry et Louannec, des pierres où il se reposait. On a voulu depuis utiliser beaucoup de ces pierres

en les faisant servir à la construction des talus. 

Mais sitôt qu'elles y ont été placées, elles en sortent d'elles-mêmes, et, le lendemain, on les retrouve à l'ancien endroit, dans leur position habituelle. Moi j'en connais trois de ces pierres