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119 avons quitté la gare de Caro, pour descendre à la grève du Rosaire ; ou mieux de Tournemine, à laquelle fait suite celle du Rosaire dont-elle n'est séparée que par une toute petite pointe rocheuse. Un ruisseau accompagnait le chemin, dans la douve. Vieux moulin à louer ou à vendre, dans le repli du vallon, tout près du rivage. Plus haut, à droite du chemin, en descendant, une fontaine sacrée, fermée par une porte en bois. Le Gouail, l'ancien conducteur des ponts et chaussées, a une maison ici, sur la hauteur. Cailloutis menu qui jonche la grève, tout mêlé de merveilleux coquillages nacrés, aux mille nuances. Grands sables où la mer se retire infiniment loin. Aspect un peu monotone, qque chose de trop grand et qui, à cause de cela même, paraît vide. La vaste et le vide ne sont qu'une seule chose. Le petit château des Rosaires, au bord de la grève, enveloppé dans ses bois. Des villas se construisent.