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4) bon pèlerin le faisait alors, des reliques des saints; (huiles des lampes brûlant devant les tombeaux des martyrs, linges ayant touché aux corps des martyrs, etc, etc. (1) et pour l'Orient reliques proprement dites) qu'à son retour, avec la permission de son évêque, il bâtit, sur un fond à lui appartenant, une réduction bien modeste des semi-hypogées qu'il avait visités à Rome ou ailleurs, et qu'il y ménagea des arcopolium, comme dans les catacombes de Rome, et que dans l'un d'eux, le plus honorable, il plaça le sarcophage où il avait renfermé les [phiale?], et autres reliquaires rapportés de son pèlerinage, parmi lesquels se trouvaient ceux renfermant ceux de St Siméon évêque de Jérusalem et mort martyr sur la croix, et aussi les reliques des LXXII martyrs honors jadis dans la célèbre Arenaria de St Chrysanthe et de Ste Darie (de Rossi Bullett. a 1873 p.9 et 10) martyrs dont l'éloge lapidaire n'existe plus que dans un très curieux fragment retrouvé en ces dernières années publié et expliqué par Mr de Rossi (ibid. p.16 et 17. Pl. VI, ); 3° peut être aux reliques de ces saints martyrs. Mellebande avait-il joint celles de St martin (Martinii pour Martini) et de St Hilaire dont les noms se lisent sur un fragment de sarcophage et d'autre saints martyrs moins connus.

Son édicule ayant été ainsi consacré et enrichi de ces reliques, devint un lieu de rendez-vous pieux pour les colons du voisinage, surtout le Dimanche, jour où sans doute Mellebande encore vivant y offrait le St Sacrifice. Celui ce peut donc être, en grande partie, déterminé par ce concours à faire de sa chapelle un tombeau pour lui et les siens. c'est alors sans doute et après la première dévastation sont son soi-disant hypogée pouvait avoir souffert que Mellebande l'ayant restauré le destina publiquement à sa sépulture; alors aussi par conséquent qu'il aura fait reconstruire la porte d'entré pour remplacer l'ancien linteau et les montants primitifs par ceux qui existent maintenant avec leurs inscriptions lapidaires dont la dernière se termine par la malédiction jeté à ceux qui violeraient son tombeau et profanerai une fois de plus son église. Si l'on rejette cette hypothèse , ce qu'on est parfaitement libre de faire, pour s'en tenir à celle de l'auteur, à savoir que dés le début, Mellebande a fait graver sur le linteau et les montants de la porte les inscriptions qu'on y lit encore aujourd'hui, il faudra admettre qu'en composant celle du linteau, en écrivant les mots devoti [illisible] il n'a voulu qu'exprimer l'espoir qu'il nourrissait de voir les pieux fidèles attirés dans son édifice par les reliques dont il l'avait enrichi. cette partie de l'inscription est d'ailleurs ____________________________________

(1) Sur les reliques rapportées des voyages au tombeau St Martyrs d'occident. de Rossi, Bullett. a1877. p. 105. 106