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3) aussi complet que tous les martyrologues, que les livres liturgiques de Poitiers, que l'auteur du livre de Gloria martyrum, St Grégoire de Tours. il est vrai que pour ce dernier écrivain on affirme que la découverte et la translation des 72 martyrs n'étaient pas encore accomplies, ce saint homme n'osa pas parler de ce fait important (le martyr de 72) sans preuves monumentales et sur de simples traditions orales (hyp-Mort.p.120) - Que l'auteur veuille bien relire l'ouvrage de Saint Grégoire de Tours et il y trouvera bien des faits affirmés sur pures traditions orales et sans aucun documents à l'appui. cette réserve plus qu’extraordinaire dans St Grégoire de Tours gratuitement admises, comment expliquer a) le silence gardé sur le fait du martyr après la découverte des corps et leur translations aux Dunes, par les monuments liturgiques de l’Église de Poitiers et par les martyrologues postérieures de S.Adon nait en 880 et de St Osuard tous deux écrivant dans les gaules ? b) Comment expliquer qu'a une époque où l'on recherchait si passionnément les reliques de St, l’Évêque de Poitiers ait laissé un simple prêtre s'emparer des corps de 72 martyrs, et lui ait permis de les cacher dans son très humble oratoire au lieu de les réclamer pour sa cathédrale, et de les y transférer solennellement avec le concours de tous les évêques circonvoisin ? c) Enfin comment expliquer qu'a l'approche connue des Sarrasins, on n'ait pas songé a mettre en sureté ces précieuses reliques entassés dans la chapelle des Dunes, si vraiment les Sarrasins sont venus jusque là et ont détruits la susdite chapelle ? Si comme le suppose par ailleurs le P. de la Croix, la ruine de la chapelle s'est accomplis faute d'entretien par suite de la confiscation des biens ecclésiastiques par Charles-Martel, comment expliquer que personne n'ai songé à mettre les corps saints en sureté dans une des basiliques de la ville ? On le voit, pas une des preuves apportées qui résiste à l'examen, et le fait même des 72 martyrs exécutés aux Dunes, retrouvés par Mellebande, et reperdus ensuite, voit se dresser en face de lui de très graves, pour ne pas dire d'insolubles difficultés. II Mais vous, me dira peut-être l'auteur, comment epliquez-vous l'existence de la chapelle, de ses inscriptions, et du nom de Champs des Martyrs et de Chemin des Martyrs ? à ceci je réponds : 1° que l'impuissance où je serais de donner une explication, ne rendrait pas meilleure celle du P. de la Croix et de Mr Barbier de Montault que je crois inacceptable; 2° qu'à mon humble avis Mellebaude, comme beaucoup d'autres aurait visité comme Pèlerin les Églises et les catacombes de Rome et celles de l'orient, qu'il en aurait rapporté, comme tout