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bâton, un autre, un breton en chapeau de paille, en blouse bleue, en guêtres et sabots, un bâton dans une main, lève l'autre pour montrer du doigt l'ange et derrière lui est un gamin en bonnet, avec des bas tombants, qui fait un geste d'admiration. Entre eux sont des moutons superposés comme dans un sentier de montagne. Vient ensuite la Présentation. Siméon avec une mitre d'évêque. Une femme derrière la Vierge tient un cierge. Puis l'Adoration des mages, un d'eux en moricaud. A l'autre bout de droite, saint Joseph, je pense, et la Vierge, avec deux anges au-dessus d'eux, la Vierge à genoux, les yeux baissés. Peut-être est-ce la demande en mariage ?

De l'église primitive, rien que des morceaux.

Au-dessus de la porte ouest, on lit la date 1594 Le Saux et Perrot

Remarqué aussi à l'ouest, un saint Yves , transept de gauche, à droite une curieuse statue trapue des saint Nicodème, un livre à la main, avec une tête carrée et étrange.

Très beau calvaire à 3 croix au midi de l'église. Les deux larrons n'ont pas de tête : ils se tordent admirablement. U, démon vient prendre l'âme du larron de droite, l'âme sous la forme d'un enfant, sortant de la bouche du larron, et à gauche c'est un ange qui prend l'âme du larron sous la même forme. Au pied de la croix centrale un Ecce Homo, et devant, de chaque côté, 2 apôtres, à gauche saint Paul, à droite saint Pierre. En avant, sur un piédestal en avance, un chevalier à cheval, les pieds dans l'étrier, se tourne vers le Christ, d'un beau mouvement de supplication. Le Christ : des anges agenouillés à ses pieds, recueillant son sang dans un calice ; à gauche sont la Vierge, à droite saint Jean. Sur l'autre face, en face est, même piédestal en avancée surmonté d'une belle statue en pierre de saint Michel, avec de grandes ailes repliées, le corps rejeté en arrière, les pieds sur le dragon.

Nous venons à l'auberge où le conducteur nous attend. Nous interrogeons la femme Mortellec, aubergiste, qui a plus de cinquante ans et qui est "ganet ha maget" en Gurunhuel. Elle a bien entendu parler d'une fille brûlée par les Anglais. Jacarc, jadarc... Elle cherche, cherche, et nous lui nommons enfin Jeanne d'Arc. "Juste !" dit-elle. Nous lui parlons de la statuette de [Perrinaïc ?] sur le fameux bûcher. "Jamais, dit-elle, pareille chose n'a existé chez aucun sabotier du bois."