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244 filaient, et elles avaient une tâche à remplir : si elles ne l'accomplissaient pas, elles restaient après les autres. La mates tiegez devait dévider ce que filaient les trois autres servantes après souper. Il y avait alors jusqu'à 8 domestiques hommes et femmes dans les fermes. Les gars teillaient le chanvre, une gerbe de neuf poignées. Le domestique principal allait pendant ce temps abreuver les chevaux (doura). Après on disait les grâces.

Eur plac'h rouz dal eur potr voulouz (ils sont fermes et solides tous les deux).

refrain de danse

[Deudic?] ganin, me [iel?] ganec'h Ha a valanso deuz [ouac'h?]

Toutes les filles vendaient leurs cheveux aux marchands : à Tréguier, à Lannion, il y avait jusqu'à dix et douze marchands cherchant les jeunes filles et les abordant, en leur frappant sur [l'épaule ?]

— He, plac'h iaouank c'heus ket a vlew da werza.

Ils avaient des cabanes de bois sur la place, tout le long de l'église de Tréguier : on entrait là-dedans. Marie-Cinthe vendait les siens tous les trois ans :

— Ma fenn a wiskê anon.

Elle avait en échange jusqu'à 15 F, 20 F. On les vendait à la livre : dans la chevelure de Marie-Cinthe jeune, il y avait jusqu'à 3/4 de livre (ter c'hartouren). Qqfois elles