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6 Tout paraît infirmer l'anoblissement de J. Cartier dont on a souvent parlé et auquel on voudrait croire. Jacques Cartier n'avait pas besoin, comme on [a?] dit de lettres de noblesse pour prendre la qualité de seigneur de Limoilou. Les plus petits propriétaires s'intitulaient sieurs ou seigneurs [de leur?] [terre?] quand il leur plaisait. La propriété [que tenait?] Jacques Cartier au village de Limoilou, qu'il avait pu enrichir d'un manoir où il avait librement fait sculpter le franc quartier de ses armes, demeurait roturière et payait un cens.
Dans un document du temps, on voit de quoi se composait le coffre d'un corsaire malouin. Tel à peu près devait être celui de J. Cartier :
« Une casaque de camelot noire, fourré de panne noire, prisée [?]. Une cape de drap noir, bordée de velours par dehors et de satin dedans... Une grande robe noire à [?] d'homme, bordée de velours et par[?] de satin (24 livres). Une paire de chausses rouges découpées, doublées de taffetas rouge... Un collet de cuir de maroquin sans manche borde de velours...
Mort de Jacques Cartier (le 1er sept. 1557, un mercredi, au matin, environ cinq heures [décéda?] Jacques Cartier. C'est toute la mention. La peste régnait cette année-là depuis le commencement de l'été. On peut croire que J. Cartier et succomba.
La maison de Jacques Cartier. Elle était située rue de Buhen, entre le vieux manoir de ce nom et l'hopital Saint-Thomas. Le jardin bordait l'antique muraille de ville qui allait de là au flanc de la Tour qui qu'en groigne. L'endroit est tout voison ou naquit Chateaubriand. Tout cela a été bouleversé pour faire place au Café Continental et à l'Hotel de France.