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7 La signature de Jacques Cartier se trouve à la fin de beaucoup d'actes : « elle a [caractère?] [?] de toutes les signatures du temps. Tous ces vieux malouins, ces corsaires que nous nous [figurons?] peu lettrés, nous ont laissé l'autographe de leur nom enrichi de [?] et de paragraphes compliqués. C'est une preuve entre bien d'autres de l'état avancé de l'instruction au point de vue de ce qui pouvait les intérêts commerciaux ».
C'était un nommé Armel Desgrés qui enseignait l'écriture à St Malo en l'année 1498. Et c'est de lui que Cartier sans doute fut l'élève.
Dans la tête des compagnons du 2d voyage, je relève :
1° Jacques Cartier, Capitaine 2° Thomas Gourmont, maître de la nef. 3 Guillaume Le Breton [Bastille], capitaineet pilote du galion. 4 Jacques Maingard, maître du galion. 5 Macé Jalobert, capitaine et pilote du [Corlière] ... 45 Pierre Marquier, trompette .... 48 François Duault. (un des [seuls?] qui ait l'air Bas breton .. 50 Yvon Le Gal, marinier breton. ... 54 Dom Guillaume Le Breton et . 55. Dom Ahthoine 59 Jehan Go (Le Goff) de Basse-Bretaigne, paroisse de Plenan au [diocèse?] de Cornouailles. 61 Michel Donquan (Duncan), charpentier, sans doute de ces ouvriers Hirois (irlandais) nombreux à Saint-Malo. 66 Jehan Jac, de Morbihan, marinier.
En résumé la liste de 1535 est un rôle d'équipage [?] surtout à Saint Malo. Le découvreur dut avoir autant de peine à trouver ses mariniers qu'il en avait eu en 1534, où l'on voit déjà l'hostilité des armateurs malouins se manifester. Les entreprises de Cartier entravaient beaucoup la pêche de la morue