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Registre des Correspondance Hotel de Ville

1832

19 Janvier - Le Maire de Poitiers à M. le Préfet du Dt. de la Vienne.

M. le Préfet.

Le retard que nous éprouvons à recevoir la sanction du gouvernement relative aux plans de la Rue du Pont-neuf me fait craindre que quelques personnes intéressées aux changements de direction à [donner?] à cette rue, n'ayant cherché à [mutter?] des entraves au louable projet de la ville, de procurer par là de l'ouvrage aux indigents, ainsi que celà m'as déjà été rapporté par plusieurs habitants.

En effet, Monsieur le Préfet, il est à présumer que s'il ne se présentait aucun obstacle, nous devrions savoir maintenant à quoi nous en tenir.

Veuillez donc, je vous prie user de toute votre influence pour paraliser l'action des contradicteurs, s'il y en a, dans un objet si important pour la classe malheureuse de mes administrés, objet qui a mérité votre approbation et pour lequel vous avez mis un intérêt paternel.

Si on ne profite de la saison actuelle pour commencer bientôt les travaux, alors les intentions philantropiques de l'administration seront de nul effet puisque l'occasion de soulager l'indigence sera manquée par la saison qui recommence sous deux mois l'ouverture des travaux sera bientôt à bout pour continuer ses ateliers de charité parce qu'elle comptait absolument sur celui proposé par l'ouverture de la nouvelle Rue du Pont-neuf.

Je suis, [été?] Le Maire, par [intention?] Lesourd Vaillant, adjoint.