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48 manteau de pierre de la cheminée le long duquel était suspendu le portez-arm où l'on couchait le fusil comme e nom l'indique, et où l'on mettrait les allumettess [scloss?] (allumettes de [tiges] de chanvre, par paquets, les petites boites contenant les clous pour les sabots que l'on cloûtait devant les soirs d'[hivers?], quelquefois une vie des Saints.
L'aire de la maison était en terre battue. On cassait la terre et on l'aplanissait, on y mettait des [illisible], on l'arrosait abondamment et sur ce sol détrempé avaient lieu les danses de l'aire. Ces danses avaient lieu le soir. On cassait la terre de l'aire, tous les deux, trois ans, dès que des trous trop grands, s'étaient creusés, surtout là où l'on coupait le fagot à la serpe sur le ballot (ar ?]. Au-dessus, il n'y avait aucun plancher de bois : le plafond enre chaque poutre on mettait un treillage de bâtons enveloppés de paille et on confaleutrait ce treillage avec u torchis (cales ou caraj, épluchures de llin) d'argile, de srote qu'en dessus et en dessous tout n'était qu'argile. Ces plafonds d'ailleurs étaient solides : on y mettrait de forts tas de bl qu'ils soutenaient fort bien. On les blanchissait à la chaux, parfoi, dans la cuisine.
Il y avait aussi gweléo leïne ou gwelio la chapelle, des lits comme nos lits modernes, xsauf que les rideaux éttaient en bois avec un ciel de lie aplati. On les appelait la chapelle parce qu'ils avaient un