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Le P. n'était pas attendu. On frappe un grand tuyau de fonte pour avertir les paroissiens. On fait partir des pétards. Ils arrivent en foule pour la messe. A droite et à gauche de l'autel les bustes en couleur des deux fondateurs du pueblo, et P. Rodriguez et S. exc. l'évêque, mais le P. a fait faire en dehors de l'église une sorte de cage de bois, montée sur quatre hauts pieds, où on mettra les bustes pour que les paroissiens "ne les confondent pas avec les Saints". Vers le sud ([illisible]) et au delà une série de villages, indigènes vivent au communauté sans connaître la propriété de la terre et ne laissent pas s'installer la "gente de [illisible]" Il faut repartir après la messe, sous un ciel gris. Mais le temps s'élève et on arrive à Coahuayana par un beau soleil. Départ précipité pour le "camion" de l'autre côté du rio car personne ne sait l'heure exact du départ (et pour cause !). On traverse le rio, très large et assez profond, où il y a un mouvement constant de "recuas", cavaliers, bêtes et gens. [fotos Rollo 2] De l'autre côté qq. ranchos perdus dans les fleurs et dans une végétation tropicale, avec qqs arbres énormes... et enfin le camion qui attend un chargement de bananes pendant une, deux, trois heures... Enfin il arrive et on part après quelques quatre heures d'attente !
[en marge fotos Rollo 2]
On sort très vite de la végétation luxuriante pour entrer dans des plaines de plus en plus sèches où règne bientôt un "[monte ?]" très bas de petits arbres épineux et gris. La route est une "brecha" en construction horriblement mauvaise. Colima à 9 ou 10 h du soir. Contrairement à ce que j'aurais cru par une guitare, un calme plat dans cette ville [illisible] les murs des églises et monuments sont crevassés - jusqu'à minuit ! car alors éclate une pétarade dans toute la ville où se répondent les coups de revolver d'