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80 sans gêne. Tout cela à un caractère inouï. Mais le clou, c'est les danses d'indiens : un groupe en particulier, aux costumes de soie somptueux et multicolores, avec d'immenses plumes d'autruche sur la tête ; ils dansent au son de ces espèces de guitares au carapace de tatou, à 1/2 nus. Un nino au costume étrange, rouge, à oreilles, suit passionnément le rythme. Des vieilles femmes. De jeunes hommes à la chevelure postiche. Un étrange animal danse avec ardeur : à l'énorme tête rouge vif, avec des cornes de taureau, une abondante chevelure de chanvre blond, des défenses recourbées et féroces qui sortent d'une large bouche entrouverte...Un autre personnage figure de la mort, couvert d'un crâne de mort (en partie réel) vêtu de soie noire figurant un squelette, une faux à la main. Seules quelques bannières rappellent que ce sont des chrétiens. On se demande dans quel monde on se trouve.

La veille au soir : un homme à genoux les yeux bandés, l'air épuisé, soutenu par deux compagnons, se traîne sur un sarape étendu en plein milieu de la rue. Un 3ème compagnon avance les sarapes à mesure que l'agenouillé gagne du terrain : c'est évidement un voeu. Dieu sait d'où viendra ce pauvre homme à genoux, peut-être de Mexico même...