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par beau temps. Par mauvais temps, on revêt par surcroit le cirage. On achète en outre des fausses manches en toile cirée également, qui se nouent au-dessus du coude. Il faut de plus un suroît et un bon bonnet poilu (en peau de mouton) avec des oreillettes que l'on noue sous le menton pour protéger les oreilles. En dessous, on porte deux ou trois tricots de laine, avec un couvre-misère par dessus. Beaucoup ‚ arrivent peuplés de vermine, de poux, de sorte que bientôt tout l'équipage est contaminé. On n'a pas de chemise. Quand le tricot de laine qui est sur la peau est trop sale, le pêcheur qui a un rechange (il y en a qui n'en ont pas) le retire le trempe dans un seau d'eau salée, le piétine avec ses sabots-bottes sur le pont, et le suspend aux haubans à sécher. Pour le lendemain il est aussi raide qu'une planche. La vermine est morte. On remet le tricot, quand il est moins racorni, et cela s'appelle mettre du linge frais.
On achète en outre un matelas ou couette plein de paille, afin qu'on puisse renouveler celle des sabots-bottes, et une couverture de laine de 5 à 6 [?] en laine verte ou grise, toute petite, dans laquelle on se drape quand on se couche.
Chaque marin a un coffre petit ou grand : c'est une caisse rectangulaire, ayant un mètre de long sur 0m 45 de hauteur et de largeur : elle est généralement peinte en noir : il y a une corde à chaque bout en guise de poignées.