4:49:4229
63 alliance qui s'ensuivit, ayant incessamment un remords de conscience d'avoir promis et fait faute à Maximilian, auquel elle retenoit une grande affection »
p. 1126
Que d'instances pour la faire céder ! : « Elle avoit le cœur infiniment hardy, haut et indomptable, mais elle fut tant rebattue de ce propos que, après quelques paroles, enfin elle se prit à soupirer et s'écrier : « Et faut-il, dit-elle, que je soye infortunée et délaissée d'amis que d'être amenée à prendre mariage d'un homme qui m'a si mal traittée, et fait tant d'indignités, et tenue comme captive, faut-il que contre ma conscience je soye contrainte me départir de ce que j'ay promis et passé ? Que dira-t-on de moy ? » On l'appaisa le mieux qu'on put. Puis elle disoit : « Et toy, Maximilian, tu n'as pas fait ton devoir en mon endroit, ny de cœur de Prince que tu es, m'ayant laissée en proie ; si tu l'eusses fait jamais je ne t'eusse quitté : tu m'as abandonné à la nécessité ». Et de vray elle retint (comme j'ay dit) ce scrupule toute sa vie » (1491)
p. 1128.
Veuve en 1498.
« A la vérité elle n'étoit point et jamais ne fut en son air en France