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Nous saluons au passage les chapelles qui jalonnent tout ce pays vert en contre-bas du Menez- Bré dont la croupe longue se profile en bleu ardoise au-dessus des verdures riches du bas pays : c'est d'abord, sur notre droite, car nous allons comme à reculons, la flèche de St Eloi, le guerrier, comme dit Mme Mosher, le gd patron des chevaux dans cette Bretagne qui fut, jadis, depuis les Rhedons, une terre hippophile. Puis, c'est Katic sur sa hauteur et dans son carrefour, puis c'est le Loc, à qui Maharit était si dévote. Un peu plus loin, nous quittons la grand'route, la « route de la gare » comme ont dit ici, pour faire un crochet par Saint Idunet, où nous voulons visiter en passant la maison de Marguerite. Et je note tout de suite que ce n'est pas du tout celle où je m'arrêtai jadis, avec Edouard [Meuron?], pour jeter un coup d'œil par la fenêtre (Voir le carnet où j'ai noté cet épisode). Le Hameau de St Idunet est situé sur un sommet, au sortir de la vallée du Guindy. La chapelle est dans un terre-plein à gauche de la route, en allant vers Pluzunet. Elle a été refaite assez récemment. Dès qu'on l'a dépassée, on arrive, de l'autre côté du chemin, à la maison de Maharit, située dans un petit courtil et perpendiculaire au chemin sur lequel est bati le pignon de sa crèche.

— C'est ici, nous dit notre conducteur.

Nous mettons pied à terre. Baltas,