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48

nous sommes à un endroit du fleuve où il baigne directement, sans berge cultivée, le pied des collines du désert, aux teintes d'un jaune crayeux, avec leurs strates bien marquées, et néanmoins, parfois, une toute petite bande de trèfle en fleurs enter le fleuve et la haute palissade elevees que l'on exploite. On entend un bruit metallique de marteau invisible résonnant sur la pierre. Dans une échancrure du roc, un village de boue et un bouquet de palmiers. On voit des hommes en gidda bleue qui circulent là-haut. J'ai tort de dire : maison de boue, car elles sont en pierre, comme le veut le paysage, et même convenablement construits, avec leurs volets et leurs portes en vert, Petite greve devant, où une barque du Nil est construction avec de petits pavillons à l'avant, comme chez nous, pour marquer que la carcasse est terminée.

En face est la ville de Feshn. Où s'est livrée la plus grande bataille arabe et où se trouve le plus grand cimetière. Le village s'allonge [illisible] de la grève, à mi hauteur. Palmiers au bord du fleuve. Mais la continuation du village est en réalité son cimetière, avec des tombes presque aussi gdes que des maisons. Puis longue grève de sable et le fleuve se reporte vers la rive gauche.

Mais devant une voile qui passe,