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à l'endroit où pendant plus de huit siècles on s'était gardé de faire aucune construction qui eut forme d'autel. Que de méfaits dans cette nouveauté ! Le septenaire sacré méconnu, un autel en saillie sur un mur plat, quand tous les autres, tous sans exception, sont enchâssés dans la profondeur mystérieuse d'absides ou d'absidioles créés et disposées après pour les recevoir, un déambulatoire dont la destination est de faciliter la circulation, obstrué par un corps étranger, qui rompt l'harmonie des lignes et met le trouble dans la marche des processions. Si encore une raison quelconque pouvait justifier cette innovation. Mais avec la meilleure volonté du monde on ne peut en trouver aucune. Les autels sont en nombre suffisant; aurait-on eu l'intention d'honorer plus dignement la trinité dont la statue majeur et pas un autre, a-t-on voulu ménager sur cet autel un arche, un coffret quel- conque pour y conserver les vases des saintes huiles ? Mais cet emplacement n'est pas commode. Et n'est-ce pas signaler à la capacité et aux profanations des malfaiteurs des objets précieux. D'ailleurs la prescription des