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de l'autorité ecclésiastique. Or il est de principe que toute jurisdiction ne peut cesser que par la puissance qui la donne : c'est de l'Eglise seule que les Evêques et les Curés tiennent leur jurisdiction ; c'est donc à l'Eglise seule qu'il appartient de les en priver. 3° La Constitution enlève aux Evêques la nomination aux cures, pour la transporter à des assemblés séculières et temporelles. Outre que c'est livrer le choix des ministres de la re- ligion, à l'intrigue, aux passions et à l'intérêt particulier, on sait que, par le droit commun, les Evêques ont la disposition des cures de leurs diocèses ; et puisqu'on prétend nous rappeler à l'ancienne discipline de l'Eglise, on sait qu'an- ciennement, et pendant longtems, il n'y avait pas dans l'Eglise d'ordination sans titre, et de titre sans fonctions : et s'il est vrai, comme on ne peut en douter, que l'Esprit Saint a établi les Evêques pour gouverner l'Eglise de Dieu, et que les Evêques sont responsables du gouverne- ment de leur diocèse, comment veut-on qu'ils remplissent cette obligation, s'ils n'ont pas le