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239 diffère peu d'ailleurs de celle du Finistère. Peu connue des naturalistes, la flore d'Ouessant n'a jusqu'ici, que nous sachions, été complètement étudiée que par M. Blanchard, préposé en chef au jardin botanique de l'Hôpital maritime de Brest ; il porte à 300, y compris les plantes cultivées, le nombre des espèces par lui étudiées.
Nous nous bornerons à signaler celles des plantes dont les propriétés peuvent être utilisées en médecine, et de fait le sont parfois par les empiriques de l'île :
Le roseau ou canne de Provence.
Le gros chiendent et le petit.
Le coquelicot croit abondamment dans les moissons de la partie septentrionale de l'île.
La fumeterre.
La moutarde noire, peu commune, mais se rencontre parfois dans les falaises.
Le cresson de fontaine, dont malheureusement les habitants ne reconnaissent pas les vertus croît naturellement et en abondance le long de tous les ruisseaux.
Le cochléaria pullule sur les rochers dénudés des côtes.
La pensée sauvage.
L'arenaria rubra n'est point rare sur les vieux murs de l'île.
L'arenaria marginata croît aussi en abondance sur les rochers du bord de la mer. On la reconnaît aisément aux grandes touffes compacte de verdure qu'elle forme et qui se recouvrent en été de fleurs d'un beau rose.
Le lin est peu cultivé par les habitants qui ne savent pas en exploiter les propriétés textiles et se servent seulement de la graine comme émolliente.
Les mauves, dont une espèce atteint des dimensions colossales, à en juger par leur abondance, semblent