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172 Montagnes odoriférantes. Tuxtla Gtz. Le canion du Sumidero. Chiapa de Corzo (danzantes). San Cristobal las Casas, Hôtel "Espanol".

16 Dimanche. Messe dans cathédrale, sans un indien. Côté hommes, côté femmes. Chamula en auto de l'Institut indigéniste avec Romano : le village a acquis une clinique, un moulin à maïs (moteur 2 temps), une boutique-coopérative, nvelle édifice d'école en construction. Redevance en maïs. Des indigènes viennent demander des tuiles à Romano. Dans l'église : indiens boivent, fument ou récitent prières à haute voix. Les autorités municipales en longue robes et turban rouge.

17. Le marché très coloré. La rue.... avec toutes ses boutiques où s'approvisionnent les indiens. Sa Cristobal et visiblement la ville parasite qui vie des indiens, leurs achetant bon marché qqs produits agricoles et leur revendant cher tous produits fabriqués et alcools. La séparation entre indiens et mexicains est absolument tranchée, proches de San Cristobal sont les plus indiens. Des villages beaucoup plus éloignées sont souvent plus pénétrés d'influences métisses. Ainsi le contact journalier, loin d'amorcer une fusion, a au contraire renforcé le particularisme et le conservatisme des communautés indigènes. Les gens de la ville ont un intérêt, me dit Romano, à maintenir celles-ci dans leur état primitif. Rôle [illisible...] Amatenango, le village indien spécialisé dans poteries, près de la grande route (bois de pins) - village métis). Franz Blom (belles collections) : tend à devenir avec l'Institut indigéniste, le protecteur naturel des indiens (rôle qui revenait jadis à l'Eglise...)

18. Tehuantepec. Coucher, route transisthemique ? : Après une trentaine de Kms sudnord, on passe sèche à un manteau de verdure. Indiennes à grandes jupes rouges rayées, ou violettes. La grande forêt sur peu de Kilomètres seulement, car bientôt les plus