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menant lentement, avec des pas d'éternité, sa ronde sans fin. Sur la rive droite, les montagnes viennent presque toucher le fleuve, le dominent comme des tours, comme des forteresses aux assises inégales, montrant leurs flancs de sable dénudé où rien ne pousse, à part quelques végétations du désert, presque incolore. Le ciel, blanc de chaleur sur l'horizon oriental, d'un bleu plus marqué au-dessus de nos têtes, mais pur infiniment sans un nuage qui fixe le regard. Cette nuit, nous entendions glisser doucement le courant du fleuve que scandait son clapotis contre la berge boueuse, striée de fibrilles rougeâtres : une véritable terre noire, et qui doit être d'une surprenante fécondité. Quelques voiles sont faites de plusieurs bandes cousues ensemble et qui ont des teintes rosées. le safran des montagnes dans le soir, hier, avec des bandes de rose et de carmin. Quand je suis sorti, le matin, de ma cabine