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11) de l'autel pour recueillir les ossements épars dans le cimetière profané. La mémoria devint une sorte d'ossuaire et finit par donner asile à quatre grands sarcophages lisses dont deux furent logés, tant bien que mal, dans la paroi méridionale et amenèrent sa destruction; puis, si tant que l'édifice ait été [vérité?] quelque jour le comble s'écroula, les débris s'accumulèrent la charrue passa sur les décombres et le souvenir même du monument périt. Le merveilleux disparait de ce simple exposé, mais telle est l'impression très modeste qui se dégage de la visite aux ruines et surtout que j'ai puisée dans l'étude du livre du P. de la Croix.

A. Ramé


Appendice

(21) voici d'après le manuscrit 6954 'F3 p. 164 la légende du plan de la memoria Venerandi reproduit ci dessus p. 123. L'explication des tombeaux seule à été supprimée. Bausmenil, l'auteur des dessins, qui avait dessiné tant de sarcophages, ne comprenait pas le sens des bas reliefs chrétiens; il s'obstinait à y voir la représentation des scènes du paganisme,de satyre, d'hamadryades, de Vestales, d'idoles et le reste. Comme exemple de son degré de critique, on se bornera à citer, à propos du sarcophage N°5 son interprétation de la scène d' Abraham. C'est d'après lui " la cérémonie préparatoire de la fustigation de quelques enfants que l'on battait de verger jusqu'à grande