8:106:10448
Poitiers, 1er juillet 1889 Cher Monsieur et ami, Merci de votre excellente lettre de ce matin, qui fait, auprès de moi, toutes les meilleures instances possibles pour que je me rende chez vous d'abord puis aux Châtelliers. Cette invitation est vraiment très engageante puisqu'elle m'aurait étant acceptée, réuni à vous et à notre ami Berthelé que je n'ai pas vu depuis longtemps ; mais à regret, et par raison, je me vois dans l'obligation de m'imposer cette privation. Il m'est vraiment impossible, cher ami, en ce moment, de m'accorder quelques instants d'agrément et de repos ; je suis en retard pour tous mes travaux, et obligé de mettre au net ceux que j'ai faits à Chitré depuis quelques mois, puis, il me faudra, cette corvée terminée, reprendre ma course dans les communes. Agréez donc tous mes regrets en cette circonstance , et comptez sur moi dès que j'aurai quelques instants de libre. Veuillez présenter mes respects à Mme Espérandieu et me croire toujours, cher ami