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"Société" d'après un rapport de son secrétaire, " unit de nouveau ses efforts à ceux déjà faits par la cour impériale, par le préfet et le conseil général de la Vienne, par le conseil municipal de Poitiers, pour obtenir la restauration du palais des anciens comtes du Poitou d'après les plans présentés par M. L'architecte Mérindol , à l'exécution desquels le conseil gnénéral a décidé de concourir pour 300 000 francs" (1) es louables efforts ne restèrent pas infructueux, car non seulement pendant cette même année et pendant les suivantes, des travaux de restauration, pour la plupart, assez mal comprises, exécutèrent au Palais et à la Tour Maubergeon, sous l'inhabile direction de M. Silotelle, conseiller à la cour impériale et membre de notre société (2); mais aussi en 1836, le conseil général de la Vienne, le conseil municipal de Poitiers, et l'Etat votèrent de nouveaux fonds pour continuer le dégagement de la Tour Maubergeon; le premier 13 000 francs, le le second 5000 et l'Etat 10 000 (3) ; et ces 28 000 francs furent employés en 1837 à l'acquisition de l'immeuble qui occupait l'espace compris entre les tours du Sud Ouest et du Sud est, du donjon et la rue des cordeliers (4); de plus aussitôt aprèd l'entrée en jouissance de cet immeuble, les constructions qui la composaient furent démolies et les terrains remis en ordre. Un tel succès eût dû, il semble, encourager notre charité et la faire marcher d'un pas rapide dans l'excellente voie dans laquelle elle s'était si généreusement engagé; mais il n'en fut pas aiinsi, pour des raisons

(1) Soc. des Ant. de l'Ouest 1853, p 105 (2) et (3) id. 1836,p 73-108 (4) id 1837, p 290