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 à Arthur Loth
                               Cher ami,

Vous venez de [...] éprouver que les [..] de notre génération comprennent encore et que malheureusement celles actuelles comprennent peu et ne comprendront plus du tout d'ici quelques années si Dieu ne vient promptement au secours de son ingrate France. Vous avez trouvé dans votre foi la lumière nécessaire pour apprécier le vide que l'absence a fait autour de vous, et la force toute chrétienne indispensable à la résignation. Votre chère grand mère que Dieu a rappelée à lui est au ciel, vous dites vous, et cette pensée amoindrit votre douleur. C'est bien là la philosophie vraiment chrétienne et c'est à elle que nous devons de continuer (ici bas, malgré les afflictions, la mission que Dieu nous a tracée pour le bien vrai. Malgré ces considérations vous demeurez dans la peine et vous priez pour cette chère défunte qui vous manque, dans la pensée qu'elle aurait oeuvre à expier quelques fautes commises sur cette terre avant d'entrer en possession du bonheur éternel. Je m'associe, cher ami, à votre souffrance et je joins mes prières aux vôtres auprès de N.S. et de sa T.S. Mère, afin d'obtenir pour elle, de leurs infinies miséricordes, la possession de la suprême et divine félicité. Vous parlerai-je, cher ami, archéologie dans de semblables circonstances? Oui, mais à la seule condition que vous vous engagerez à ne prendre la parole pour moi aux antiq. que si vous comptez la prendre pour vous-même. Autre-


[en vertical dans la marge gauche] Je vous laisse mon pauvre et cher ami, votre très affectueusement reconnaissant et dévoué en N.S. C.C