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Nous verrons tout d'abord, grâce à la magie de cette évocation, sortir des profondeurs d'un sol où chaque siècle a apporté sa couche, la ligne de circonvallation de la ville qui, escaladant à l'est et à l'ouest les escarpements de la haute colline, dessinait les contours de l'agglomération. Aux divers orients, s'ouvrent en forme d'arcs de triomphe, avec leur ornementation de colonnes et de statues, les portes de la ville, donnant accès sur les (?) voies romaines de Saintes (Mediolaum Santonum) de Nantes (Partus Nanuretum) d'Angers (Julio Margus) de Tours (Caesarodurum) de Bourges (Avarcum) et de Limoges (?). Au delà des murs d'enceinte qui, à la fin du troisième siècle, resserrent la partie la plus dense de l'agglomération urbaine pour la protéger contre (?), ce n'est plus la cité, et cependant c'est encore la ville. Tout autour, s'espacent, dans un ordre harmonieux, des monuments publics de premier ordre et des habitations luxueuses. Cette ville, en (?) sorte extérieur, moins agglomérée, est (?) le beau quartier, le quartier aristocratique et élégant, où sont semées les blanches villas, parmi les fleurs et les verdures de leurs jardins qu'entretenaient en fraicheur les prises d'eau faites ça et là, sur les aqueducs voisins. C'est là aussi, vers le sud, non loin de vignobles qui tapissent le versant oriental que s'élève et s'arrondit avec grâce la majestueuse ellipsoïde de l'amphithéâtre (...).