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Révision datée du 3 juillet 2018 à 13:49 par NadineDieudonné-Glad (discussion | contributions)
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Cher ami, Merci de votre lettre du 20 courant. Je n’en relèverai certes pas toutes les phrases, car il me faudrait couvrir d’encre plusieurs feuilles pour y répondre, et ce serait vraiment temps perdu. Vous n’êtes pas sur place et n’avez pas et ne pouvez par là même vous rendre exactement compte de la situation vraie de la société des Antiquaires au milieu des difficultés qu’elle a traversées depuis trois ans et plus ; j’ajouterai que le ou les reporters que vous avez ici n’ont pas été, ne sont pas et ne seront pas en mesure de vous donner la note exacte de la situation ; il faudrait les multiplier et les prendre dans les divers camps qui existent en ce moment encore dans la société. Je laisse donc pour le monument, qu’elle à y revenir lorsque j’aurai le plaisir de vous voir, ce qui a trait à la situation de la société ainsi que celle que vous avez prise envers elle dans ces derniers temps. Vous n’avez agi, et n’agissez au sujet de l’affaire de Cherves [?] que d’après leurs renseignements et les jugements que vous avez reçu de quelque membre de la société qui ne sont qu’une infime partie de la société. Vous aviez agi et vous agissez autrement, je crois, si vous habitiez le centre de la dite société. Je suis donc loin de vous incriminer et j'ajoute vous êtes tout dévoué à la société ; vous avez cru et croyez servir loyalement ses intérêts, et cela de votre part ne m’étonne pas, mais n’ayant pas les renseignements, indispensable en [illisible] aussi grave pour juger la question puisqu’ils ne vous venaient que de quelques uns de ses membres, je comprends vos agissements et me les explique. Maintenant à nos petites affaires, je suis heureux que mes relevés d’inscription de cloches vous aient été agréables, je vous en relèverai d’autre aussitôt que j’aurai terminé l’installation du Musée des augustins et que je reprendrai par là même, mes expéditions dans les communes du Département. - D’ici [manque] mes meilleures expressions, cher ami, à Madame Berthelé et ma meilleure bénédiction à votre cher fils, votre tout affectueusement [illisible] en N.S. C. Croix Je laisse de côté l’affaire Bounault à laquelle vous faites allusion nous en parlerons de vive voix.