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22 octobre 1883

Mon cher Père,

Vous êtes le plus aimable et le meilleur des hommes (ce dont je n'ai jamais douté) et je vous demande mille fois pardon d'avoir tant tardé à vous répondre. Comme Berthelé vous l'a appris, un accident fort grave arrivé à l'un de mes neveux, dont je suis le tuteur, m'a empêché de m'occuper de mes affaires et m'a retenu à la campagne où je suis depuis le 1er octobre. le pauvre enfant est toujours dans son lit avec un jambe en marmelade. Je me suis échappé hier pour venir à Paris mettre un peu d'ordre dans mes affaires et je veux vous remercier tout d'abord de vos deux bonnes

[fin de la lettre] cher père, agréer l'expression de mes sentiments les plus respectueux et les plus dévoués.

Ant. Héron de Villefosse

N. B. Je compte n'est ce pas, sur un petit mot de vous pour me tenir au courant ; Amitiés à Berthelé quand vous le verrez.