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possèdent la peinture, sont semblables à ceux qui affectés au même usage, se rencontrent dans les thermes. Leur teinte est un peu rougeâtre mais cela tient à la terre [argilleuse] rouge à laquelle ils ses trouvaient mêlés dans le sol. Les enduit qui reçoivent les peintures sont les mêmes que ceux des thermes et n'en diffèrent que par leur épaisseur ; les premiers ont à peine un demi millimètre tandis que les seconds en ont deux. Quant aux peintures elles sont de même nature que celles des thermes ; jusqu'à présent je les crois faites à la cire ; mais leurs tons sont différents et les teintes plates ne sont pas comme les autres rehaussées par des bandes, des filets et des ornementations végétales décoratives. J’ajouterai, Messieurs, à ce court exposé deux remarques qui ne semblent réellement utiles : l'une concerne les points de comparaison cités plusieurs fois dans ces quelques lignes, au sujet des mortiers, des enduits et des peintures. Je les ai pris dans les thermes romains de Poitiers, parce que je crois être en mesure de prouver dès maintenant que les substructions Gallo-Romaines que je découvre sont vraiment les restes de ce vaste établissement romain construit vers la fin du Ier siècle et dont les attributions qu'elles présentent répondent