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dément enfoui en terre un bloc de pierre, très pesant qui semble avoir jadis dépendu d'un menhir dont la partie qui était destinée à rester apparente aurait été violemment brisée à coups de masse. Cette suggestion ne parait pas, du reste invraisemblable, car la présence d'un menhir au milieu des cypes et des stèles qui décoraient les nombreuses sépultures de cette grande nécropole, devait offrir un aspect plus que bizare. Enfin, le troisième endroit occupait et occupe encore sur le même plateau et à l'extrémité Sud-Est du Parc-à-fourrages, le terrain de forme triangulaire où se trouva la jonction des chemins de la Pierre-levée et de Vaudouzil ; c'est sur ce terrain que se voit actuellement encore le monument anté-historique qui, de nos jours, est improprement appelé Pierre-Levée ; si je me sers de cette expression, c'est que ce monument n'était autre chose lors de son érection qu'une sépulture qui, composée d'une chambre formée par une énorme pierre plate supportée par plusieurs pierres fichées debout, était entièrement recouverte d'une grande quantité de terre, et présentait l'aspect d'une immense Tumulus, et que ces terres ayant été enlevées pendant le cours de siècles derniers par curiosité sans doute, peut-être aussi dans le but d'augmenter la superficie de terrain cultivable, la chambre sépulcrale s'est trouvée telle qu'elle était avant d'avoir été recouverte. Il me faut ajouter quel'aspect actuel de ce dolmen, est complètement différent de celui qu'il offrait après la disparition du tumulus qui en dissimulait entièrement l'existence, parce qu'il a été depuis gravement mutilé ; cette mutilation aurait eu lieu, d'après M. Mangon de la Lande, l'un de nos anciens confrères, entre 1747 et 179 (16), et suivant le dire de M. de Longuamar (17), elle n'aurait été commencée que par l'administration des Ponts-et-chaussées, qui sans l'intervention de la Société des Antiquaires de l'Ouest et de l'autorité Préfectorale, l'aurait réduit