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qui ont enrichi le médailler de la Société des Antiquaires de l'Ouest et quelques collections particulières (10). De plis, la population, qui devait, suivant l'usage, y vivre à demeure pendant même l'état de siège, aurait vraisemblablement occupé l'emplacement compris entre le coteau Nord auquel est maintenue adossée la façade extérieure du collège Saint-Joseph, et la [illisible], mais je l'avoue, aucune indice certain d'habitations en bois ou d'objets de cette époque n'y ayant été rencontrés jusqu'à ce jour, je n'insiste pas ; par contre, je crois pouvoir affirmer que cette petite population ou quelqu'autre était alors installée sur les rives Nord, Nord-Est et Sud du Clain, opposées à celles sensiblement orientées de la presqu'île, car on n'y a retrouvé quelques traces de leurs habitations : d'abord aux pieds des coteaux Nord occupés par les maisons et les jardins qui bordent actuellement les Rues des Galais et des Quatre-Roues ; puis dans les deux cols du Faubourg de Montbornage ; de même que dans plusieurs endroits du terrain où se trouve aujourd'hui le Boulevard du Pont-Achard, c'est-à-dire, entre ce pont et le Pont-Neuf, on y a, en effet découvert, lors de la construction relativement récente de ce boulevard, un nombre assez considérable de pieus en chêne semblables à ceux qui, au dire des archéologues sérieux et expérimentés, formaient l'ossature des habitations lacustres. Notre presqu'île devait posséder aussi quelques chemins, n'ont