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prend également soin de faire remarquer, que l'opidum renfermait, dans sa partie désignée sous la dénomination de urbs, un quartier réservé à la population qui y vivait à demeure, et que d'après les découvertes archéologiques, parmi cette population se trouvaient des artisants tels que charrons, forgerons, potiers et tisserands, qui pouvaient facilement vendre leurs produits ou louer leurs services aux habitants des vallées et des plaines. Hors de là, ajouta-t-il, l'opidum ne comptait plus après les encombrements tumultueux de la guerre que quelques troupeaux qui paissaient l'herbe dans son enceinte silencieuse et sur ses retranchements déserts (6). Et pourtant de la Religion, il nous dit : " la Religion des Gaulois, pas plus que leur état politique ne leur imposait des constructions publiques ; les druides n'avaient pas de temples. Les seuls monuments qui nous soient restés de cette civilisation sont des pierres brutes que l'homme n'a touchées que pour les fixer au sol ; des cairn, tumulus de pierre ; des cromlech, allées couvertes ; des menhir, pierres levées ; des dol-men, des tables de pierres, des cercles de pierre, etc. On ne connait pas une seule construction gauloise en pierres taillées" (7). Nous voilà donc parfaitement renseignées sur les usages auxquels servaient les opidum, de même que sur les conditions dans lesquels les emplacements étaient choisis ; dès lors il nous fait indiquer les points de similitude qui existaient à l'époque gauloise entre les opidum et Limonum.