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Voila longtemps que je connais votre indépendance, specialement à l’endroit des Antiquaires de l’ouest. Et je m’étonnerais que vs puissiez croire la Revue poitevine susceptible de vous compromettre. Vous me dites que je ne suis guères gentil pour la société. Je pourrais vous répondre que vs n’êtes pas toujours très gentil pour mes amis et à mon occasion. Ce ne serait pas déplacer la question.- Je n’ai pas écrit les divers articles que vs savez pour le plaisir de gratté du papier. Si je n’avais pas cru utile de parler, je me serais tu avec empressement. En réalité, j’ai dit tout haut ce que beaucoup pensent tout bas, pas davantage. Seulement j’aurais pu en dire beaucoup long. Je me suis abstenu de procéder à certains déshabillages. J’espère que la société des Antiquaires ne me forcera pas à me mettre à l’œuvre. J’en sais très long et sur les « poules mouillés » qui [ont] [rajouté avec une autre couleur] rendu l’intimidation, [etc ?], possibles, et sur les autres. - Je n’ai fait aucune personnalité excepté en ce qui concerne Gaillard de la Dionnerie. On ne m’en a pas su gré, mais je ne regrette pas ma façon d’agir. Seulement que les Antiquaires ne recommencent pas l’histoire de dom Chamard ! J’ai été de bonne composition ce jour-là, et on m’a refait. C’est assez d’une fois. Derechef, mes meilleurs remercîments et envoyez-moi votre article sur le Temple St Jean Bien cordialement vôtre Jos Berthelé