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a la figure douce et timide d'une fille du pays, elle est vêtue d'une robe blanche et porte par dessus une sorte de manteau qui tombe par devant en chasuble, un manteau bleu semé d'espèces de fleurs d'or héraldiques : une de ses mains est vide, l'autre, la gauche, tient le livre d'heures. Elle porte une sorte de couronne peinte de feuillages et par dessus on lui a mis deux autres couronnes de fleurs artificielles. Des deux côtés sont des flambeaux de bois ayant leurs "ripes" comme des chevelures de bois frisotté. Le fermier se sert de cet oratoire comme de lieu de remise pour ses engins de pêche. Au moment où nous y entrons, des voiles sont empilées pêle-mêle sur la marche de pierre qui mène à l'autel.
Ça et là, appendues aux murs, quelques vieilles lithographies pieuses, l'une représentant saint Yves distribuant l'aumône.
Au sud-est de la chapelle est un tertre surmonté d'une grosse roche carrée qui sert d'autel pour célébrer la grand-messe en plein vent, le jour du pardon qui a lieu le jeudi de l'Ascension. On forme au-dessus une espèce de tente avec des voiles et des filets de pêches.
La procession à l'île le lundi des rogations et la fête a lieu le jeudi suivant.
Le pardon de saint Gonéry a lieu le 4e dimanche de juillet.
A la procession de Loaren, tous les enfants des fermiers apportent les clochettes qui s'attachent au collier des chevaux.
Au levant de la chapelle s'ouvre l'embouchure de la rivière.
Saint Gonéry doit aller voir sa mère pour les rogations