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149 interpres Deorum. Il suggérait, si je me rappelle, que si le culte de St Cornely avait été instauré ici, de la sorte, par le christianisme, c'est que, anciennement, ce pays était hanté par les boeufs, soit ceux que l'on amenait comme victimes expiatoires et funèbres, pour les immoler sur les tombes des ancêtres, soit ceux qui étaient attelés aux chariots véhiculant les morts de marque admis à ces champs [stopés?] des vieilles races mégalithiques, comme parle l'Amiral Réveillère. Tous des bœufs sacrés en somme. La cérémonie, telle qu'elle se passait encore l'an dernier, consistait en ceci : lorsque les bêtes étaient groupées devant le portail ouest, ce portail s'ouvrait, le clergé apparaissait, précédé de la bannière de St Cornely, procédait à la bénédiction des animaux. Après quoi, ces animaux s'en allaient processionnellement vers le champ de foire, le bannière sainte en tête, avec un tambour donnant la marche. Sur le champ de foire, les gens chargés de ce soin les vendaient à l'[illisible], et, sur le prix de la vente, était immédiatement prélevée