4:48:4099

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

139 Ce vendredi matin, 13 sept. 1907. L'hôtel où j'ai couché à Auray s'appelle l'Hôtel de Pavillon d'en Haut et est tenu par Malézieux. - Enseigne de soin, à Auray : " Au bon vin de Vallet " - Nom de débitant : Podras. - Des auberges s'appellent : " A la descente des Bellilois, - des Grésillons ". - " Julien Cheval, teinturier ". - Vieux montoirs de pierre près des portes, le long de la façade, dans la rue qui descend au vieux pont. Eventaires, de pierre aussi, le long du pont et dans ses angles - Bois en terrasses, à droite, déjà un touchés par l'automne - A gauche, la rivière à mer pleine, d'un vert glauque sombre, élargie en lac. La rue qui descend au pont, c'est la rue du château - Au haut de cette rue, ds la pente, épicerie mercerie, tenue par " Melle Saint-Drenan ". Auberge du Mont-Salut, sur la route d'Auray à Carnac, à gauche. - La grand'route qui file quasi droite, à travers le pays peu vallonné, aux larges étendues maigres et landeuses, avec des bouquets de pins de places en places. - Un peu plus loin, après l'auberge de Kergroix, une chapelle sur une légère éminence parmi un village de chaumes. La route continue de filer, droite et blanche, à travers la courte lande en fleurs. Puis à un pignon blanc, balafré par la réclame de l'Hôtel Carnac-plage, ns tournons à gauche dans une route plus étroite, entre les pinèdes funéraires et la lande. Par place, une éminence qui a l'air artificielle, comme si tout ce pays était comme de tombes immenses. Et c'est merveilleux d'y arriver par cette voie. Chapelle sur une de ces éminences qui est comme une reproduction de St Michel, toujours de la lande : par place, l'herbe d'un marais asséché. Tout le long de la route des voitures de paysans amenant des pèlerins