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122 les hauteurs sur la gauche, quand on vent. Chez Foulon, il y a six officiers en pension pour un mois, - venus pour la carte de l'Etat-Major. Ils se développent d'ailleurs devant nous pendant le déjeuner : l'un, discret et l'air intelligent a nom Gail. Mais celui qui " tient le crachoir " est l'officier [illisible], que les autres appellent Sauvette, et dont la femme est de Montauban, [illisible]. Un peu bavard et tenant à paraître fort renseigné. Avant le déjeuner, composé surtout de veau, allé avec Gilard visiter la cahute, d'ailleurs fort proprette, d'Oriot. Vieille table paysanne avec tiroirs à poignée de cuivre, ne manquant pas d'une certaine élégance, ma foi ! - Mme Oriot était, à l'époque où Gilard et ses camarades plantaient une plume d'oie ds le derrière du mari alcoolique, cuisinière chez Foulon, précisément. Elle ns remercie fort gentiment " de notre visite " qui l'a évidemment touchée. A la fin du déjeuner, pendant que Gilard arrange une fois de plus sa bicyclette, Mme Vve Le Ray vient causer avec moi et me conter que, restée veuve à 28 ans, avec une auberge que le roulage d'allorie de Josselin et de Cadieu de Ploërmel achalandaient en ce temps-là - Ainsi que les voyageurs de cette époque sans chemins de fer - elle n'a jamais voulu se remarier, ne pensant qu'à élever ses enfants, - qu'elle avait mises aux Ursulines de Vannes - et à