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Eglises d'Abyssinie 349 dörsana mikael - 56 zena öskander et aksimaros - 55 sawiros - 58 mats. dorho - 59 vie de teodros lik'a sarawit - 60 mats. nabiat - 61 dörsana madhane alam et dörsana d'ab. abib - 62 deux dögwa sans signes - 63 dörsana maryam - 64 dörsana kidana mörhat - 65 herma - 66 dörsana fölsäta - 67 dörsana baalat pour une année - 68 zena nabiat - deux mats. götsawe - 70 malka hawaryat - 71 deux mats. mönkwösna - 72 taamra iasous à portraits - 70 vie de georges - 74 vie de g. kristos - Les livres ci-dessus ont été écrits sous mamhör zafara sölasīe et k'esa gabaz aymothono - 75 quatre hadisat - 76 törgwame pawlos - 77 deux°. ögziar nags - 78 2°. salat - 77 m. nabiat - Le reste de la liste est une répétition de la précédente et a été faite pour le changement de mämher. D'un autre côté il manque à la liste précédente : 1. un Sinodos - 2. matshafa hödar - 3 un des deux köbra nagast ce qui prouve qu'on ne gardait pas inviolablt. les biens de l'église même à leur époque la plus florissante. Ceci fait en tout 126 volumes pour la bibliothèque de Tsana Kirkos sous le roi iyasou et c'est la plus gr. bibliothèque que j'aie encore constatée en Ethiopie.
Le nöbour öd dit nabrid est de droit l'Alaka d'Axum et s'assied seul sur la chaire [chaise?] (wambar) de bois. on prétend qu'un pliant en cuir, usité d'ailleurs chez les Amhara, ne convient pas. Du reste à Axum un alaka detroné ne siège pas sur une chaise comme dans le pays Amhara. Auj. que les nabrid sont devenus soldats c'est le gabaz qui gouverne le spirituel et le plus souvt. même le temporal de l'église et du couvent d'Axum. D. W. Gabriel fils du Ras Mikael était nabrid et siégeait à l'église. Le jour de hödar tsyon fête patronale d'Axum il donnait un prix de meilleur poete c.a.d. diseur de k'ané
Un jour D. Walda Gabriel avait un plein adarach de gens d'église. Après le diner il demanda qu'on remplit la rime de ce vers : መርፍእ፡ ዘኢነጸሎ፡ ወአፈ፡ መከረፅ፡ ኢከረፅ፡ ፈትሎ፡ (que l'aiguille ne perce pas et que le bec des ciseaux ne coupe pas le fil). on proposa plusieurs rimes mais le Dadjadj repondait à tout qu'ils ne valaient rien. un pauvre moine du Gojam assis sur le seuil de l'adarach et vêtu de chiffons dit pendant une pause : si j'osais m'approcher je finirais bien le distique. aizah dit le dadjazmat et il parla : ልብሰ፡ ማርያም፡ ድንግል፡ በዝባን፡ ደክሲዮስ፡ ሃሎ፡ (habit de la Vierge Marie sur le dos de Daxios). on n'a pas pu me dire qui est Daxios. Le Dadj. enchanté renvoya tout le monde en les appelant un tas d'ignorans et donna au pauvre Gojami une mule, un margaf et, ce qui frappa tout le monde il lui remplit la bouche d'or. Depuis sa mort aucun grand n'a honoré le savoir car D. Oubi fait peu.
ignorance des prêtres une femme dit-on ne doit pas penétrer même de l'oeil dans le sanctuaire de l'église ce qui explique pourquoi on tient les portes closespendant la pl grande partie du St. sacrifice. mais en conséquence les prêtres se respectent peu : ceux du chawa vivant pêle mêle jadis avec les Galla prirent l'habitude de ceindre un poignard qu'ils ne quittaient pas même en disant la messe et deux pˆretres s'étant pris de querelle, on se battit et l'un d'eux fut tué dans le sanctuaire. Comme il n'y avait pas d'Aboun le Roi intervient pour defendre qu'on dît la messe le poignard au cote. Quelle dégradation de la dignité du prêtre ! Excepté dans le Gojam les prêtres de toutes les frontières sont notoirement ignorans. celui d'ögala goura' que des marchands prièrent de bénir leur bière après q.q. paroles qu'on n'entendit pas dit à haute voix, el fattha'. Sans doute par l'ahbitude de l'entendre dire, au lieu du pater, à ses voisins musulmans. Dans Abia comme on me prit pour le parent de l'Aboun un vieillard vint me prier de juger entre lui et les prêtres du lieu. Une de ses parentes était morte d'un bouda et il avait offert la part d'usage à l'Eglise pour son fathat ou absolution mais les prêtres refusèrent à moins de recevoir tout ce que cette infortunée avait laissé, disant que le fait d'un bouda exigeait de plus longues prières.