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notes sur les races [εθνcoγ ? ] 1842

influence du kwalla α

même couleur que le reste de la peau. M.me [sténographie ?] a fait la même remarque sur les cicatrices noires. J'ai la conviction instinctive qu'il y a dans les kwalla quelque influence qui tend à noircir la peau. Je puis observer que ma nourriture a été principalement végétale avec le lait mais M.me [sténographie] a surtout mangé de la viande.

β

c'est une opinion répandue à Adwa que le sejour du daga noircit la peau et que l'air du Kiwala rend le teint clair. on m'assure aussi que les plaies qui se cicatrisent à Baŧé laissent des traces noires mais qui finissent par s'effacer avec le tems. nos plaies au bout de deux ans conservent leurs traces noires.

métis Abyssins γ

Dans le Bagemödr où la fertilité du c'ol, la position au centre de l'empire la présence presque habituelle du souverain et le courage et predominance intellectuelle des habitans ont de tout tems entretenu une aisance peu connue ailleurs il y a un bon nombre d'esclaves nègres tirés surtout des tribus situées entre les Agaw. on a [pu ?] donc y faire des remarques interessantes sur le mélange des races. L'enfant d'un Amhara [par et ?] d'un nègre s'y nomme wouladj (à Gondar woulaj) ; l'enfant du woulaj marié à un Amhara se nomme asalaŧ ; celui de l'asalat [ajout] iden se nomme amalaŧ [/ajout]. Si ce dernier épouse un Amhara ses enfans se confondent completement pour les formes et couleur avec le pur Amhara bien qu'on l'appelle encore le fils d'un esclave. Ceci n'existe pas dans les mélanges entre les Européens et les nègres puisqu'on distingue les quarterons.