13:144:13023

De Transcrire
Sauter à la navigation Sauter à la recherche

91 n°91 usages - Adwa couches (alpha) Auj. une religieuse a donné le jour à un enfant, et toutes les compagnes selon l'usage lors des couches vont demandant pour elle du lait à tous leurs amis. 20

usage Juif (béta) Dans toute la province de Gouzay le frère épouse la femme de son frère défunt, selon l'us Juif. Les prêtres du Gouzay desapprouvent cela fortement mais en vain. Dernièr.t une veuve près de [Logo?] se plaignait hautement de la coupable négligence de son beau-frère pour la postérité de son frère defunt. je n'ai d'ailleurs qu'un enfant disait-elle, c'est une fille et le nom périra. Le frère fut contraint malgré lui de céder au préjugé. dans le Tögray propre on regarde cette coutume avec horreur & on la reproche aux gens du Gouzay.

jeune (gamma)

Pendant le carême les gens d'église et ceux qui communient ne mettent pas du beurre sur leur tête : cela pénètre, disent-ils, dans l'intérieur du corps par les racines des cheveux. On attribue à un souvenir de la colombe de Noé l'usage où l'on est de ceindre la tête, le matin du Samedi saint avec un jonc ou autre plante aquatique. On se rappelle à ce propos l'usage des Saho de mettre un peu de verdure sur leur tete lorsqu'ils aperçoivent pour la première fois le croissant de la lune nouvelle. Les gens de Dögsa n'ont pas de prostituées. Leurs filles sont non pas cousues mais rapprochées au moyen d'une opération sanglante. comme on n'emploie pas d'instrument pour les ouvrir, il faut plus d'un mois d'essais infructueux. Au bout de ce tems les maris ont souvent use la peau de leur cuisse gauche car on se couche toujours sur ce cote pour le coït. On abat toujours le bétail sur le côté droit. Les Galla ont l'usage Judaïque d'épouser la femme d'un frère mort. ils ne mangent pas le poivre disant que cela empêche de grandir. ils mangent très souvent et peu à la fois, beaucoup de lait et de viande crue. ils ne font guère de cuisine. le fromage est bien plus commun chez eux qu'en Abyssinie. Les Saho ne connaissent pas le bouillon de viande et ne mangent point de chair crue, ni les poules ni coqs. Lorsqu'un Abyssin a bu le Kosso il présente à son supérieur une croix de paille : ce qui veut dire : donnez moi à boire. on prétend que la boisson est bonne pour le remêde : Le vers est rendu dans un trou creusé à l'intérieur de la maison et le patient ne voit toute la journée qu'un domestique et la femme qui prépare le remède. ensuite on lui demande enqwan keuna s'il a été heureux car il est très honteux de mentionner le mal ou son remède. on fait après un bon repas de viande pour se restaurer. Le vendredi saint on mange du nöfro brouet de haricots et d'orge. Les galla font des prières en l'honneur de Marie et emploient la divination par les entrailles des victimes. Si elles sont favorables ils se les suspendent autour du col. A Adwa le choum des mesures est héréditaire depuis les jours de Ras Mikael : il a le droit de casser toute mesure trop petite ou trop grande surtout les [muchés?] qui sont ordin.t faits en bois et couverts en peau non tannées. Assa awli et non Assauli est le nom d'un ruisseau et du chemin qui mène de Bizan à la mer. le tombeau dont parle Salt est celui d'Awlia ainsi nommé par les chrétiens (les musulmans & Saho l'appellent chayykh hammado). quand il n'y a pas de pluie on va y égorger une vache. Chrétiens & musulmans y égorgent aussi pour obtenir quelques faveurs du ciel et jettent aux quatre coins du monde du pain, du lait etc. Les gens de Dögsa mangent les petits de tous les animaux permis ce qui est regardé avec horreur par le reste des Abyssins. ----- Ils abattent le betail indifferemment d'un cote ou de l'autre mais le font expirer comme les autres Abyssins la tete tournée vers le couchant. Le "zar" du Tögray correspond à peu près à notre méchante fée. un soir les gens de Dögsa étaient tous assis sur leurs toits quand ils entendirent le cri déchirant : gwale, gwale. ma fille, ma fille. le lendemain on reconnut par [témoin?] négatif que personne n'avait poussé ce cri et on l'attribua nécessairement à une zar dont la fille aura été enlevée par une hyène : car on sait que les bouda aiment beaucoup à manger les zar. G. tsadewos entendit un soir frapper à sa porte alla ouvrir et ne trouva personne. c'était un zar qui entra à l'état invisible et ses père et mère moururent cette nuit. G. ts. aurait dû ne pas ouvrir. Selon un parent (?) de Gabrou lorsqu'un homme reçoit une blessure mortelle dans le tronc, le ver solitaire sort par là. C'est pour cette raison que lorsqu'un homme est condamné à mort on lui donne trois jours pour expulser son ver. Si la medecine du 1er jour ne suffit pas, il recommence le 2e jour etc.

La dot d'une dame veuve de rang de wayzaro qu'on proposa à mon frère dans le Gojam comprenait : terres patrimoniales donnant 50 tan (40 hectolitres) de blé. 2. bestiaux 3 une mule. 4 selle ornée de cuir rouge. 4 3 ou 4 esclaves. 5. 10 filles et 5 à 6 domestiques mâles. 6 un eunuque. 7. parasol. 8. bourriques de charge. 9. alga et son cuir 10. bagues et bracelets en argent et en corne. 11. mantares 12 q.q. wanta 13. corne p.r le tadj. 14. K'öl [p.r?] 15. faucille 16 2 chemises 3 [kware?] une paire de pantalons p.r la mule qu'on ne lave jamais. 17. vase