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Observations sur Barberah
abban θ
obligé de prendre un abban. Quand on voyage on est obligé de prendre un abban nouveau quand on entre dans le territoire d'un nouveau clan ou tribu.
café ι
Lecafé d'önarya suivant hadji mahmoud le Maghreby est le meilleur connu et n'est égalé que par celui de habour en Arabie. Dans ce dernier lieu le 2e cru de café s'appelle [écriture arabe] (a'nin) et auden vient au 3e rang. Il vient par ici un peu de café önárya mais toujours mêlé : le plus pur vient par Mousfawwa'. ce café est le plus gros connu et a assez de force pour que les mêmes grains servent à l'ebullition 2 et même 3 fois. En Arabie au contraire le plus petite café est le meilleur surtout celui qui est un grain unique dans le preisperme. à Bombay le café de Barberah vaut toujours de 1 à 1.5 [rupce ?] plus (par frazle) que celui de Mokha : mais les batimens Européens ne s'approvisionnent pas ici parce qu'il en vient rarement assez pour un chargement entier. En Abyssinie à Gondar du moins la 2e qualité de café se nomme zöge (ou près) et vient surtout du pays des Agaw. Il croit beaucoup de café dans les environs de harar.
civet ; peaux κ
Le civet qui vient à Barberah est en petite quantité. les peaux viennent ici sèches & non tannées, à 3 ou 4 par th. et dans les années de famine à 8 ou 10 par th. le cardamone ([écriture arabe]) vient presque tout par mousfawwa' ; Il est bien supérieur à celui de l'Inde : ce dernier est même rebuté entièrt à Constantople et dans la Barbarie.
prix des comestibles λ