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Je ne suis pas éloigné de voir dans les Martyr des Dunes les victimes de cette fureur, et dans le nouveau mode de Crucifixion que nous révèle le bas relief des deux martyrs, le raffinement de la cruauté de ce Justinus Simplicius que de nouvelles découvertes épigraphiques nous feront peut-être retrouver un jour comme un des prédécesseur ou des proches successeurs du Censor Pavius, à Poitiers qui dut fuir après ce sanglant exploit (2e prières annexées N°VI) Poitiers aurait-il, presque seul parmi nos cités de l'ouest de la France, traversé sans persécution l'ère des Dioclétien, des Maximiens dont les monnaies se retrouvent si nombreuses sur le sol du Poitou. Ce qui est certain c'est que la foi chrétienne était fortement implantée dès lors sur ce sol témoins les sarcophages chrétiens de Poitiers, de Loudun, de Civaux, de Rom, d'Antigni. Dès 332 le Poitou donne à son évèque à la Capitale des Gaules du 4e siècle, Saint Maximin, qui devait avoir l'honneur de recevoir comme hote Saint Athanase [illisible]. Dès 340, un autre Poitevin encore plus célèbre [illisible] le siège épiscopal de Poitiers et en fait le boulevard de la Catholicité dans les Gaules, le phare de la vérité près du quel viendra s'éclairer le grand thaumaturge St Martin.