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37 la fin des mémoires d'Outre tombe :
« En traçant ces derniers mots, ce 16 novembre 1841, ma fenêtre qui donne à l'Ouest sur les jardins des missions étrangères, est ouverte : il est six heures du matin ; j'aperçois la lune pâle et élargie : elle s'abaisse sur le flèche des Invalides à peine révélée par le premier rayon doré de l'Orient : on dirait que l'ancien monde finit et que le nouveau commence. Je vois les reflets d'une aurore dont je ne verrai pas se lever le soleil. Il ne me [reste?] qu'à m'asseoir au bout de ma fosse : après quoi, je descendrai hardiment, le crucifix à la main, dans l'éternité. »
1er volume des mémoires : « A peine fus-je réveillé le lendemain, que j'allai visiter les dehors du chateau, et célébrer mon avénement à la solitude.
« Sur un dernier plan de l'horizon, entre l'occident et le midi, se profilaient les hauteurs de Bécherel.
« En commençant à partir de Combourg, je chante les premiers couplets d'une complainte qui ne charmera que moi.
« La terre de Combourg n'avait pour tout domaine que des landes, quelques mouins et deux forêts, Bourgouët et [Tanoern].
« La foire appelée l'Angevine se tenait dans la prairie de l'Etang, le 4 septembre de chaque année.
« Les mugissements des troupeaux de la foire...» La foule vaguait dans les jardins et les bois, et du moins une fois l'an on voyait à Combourg qque chose qui ressemblait à de la joie.
« Le dimanche quand il faisait beau, nous nous rendions à la paroisse à travers le petit mail, le long d'un chemin champêtre : lorsqu'il pleuvait, nous suivions l'abominable rue de Combourg
« Après le souper, dans les beaux jours, on s'asseyait sur le perron. Mon père, armé de son fusil, tirait les chouettes qui sortaient des créneaux à l'entrée de la nuit. Ma