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114 sa lutte épique contre le curé, à propos de l'ouverture de la maison des sœurs, puis à propos des bancs qu'on lui refusait à l'église. Marianna confirme et évoque ses propres souvenirs, en particulier son entretien avec le recteur à confesse. Le recteur lui reprochait de prendre le parti de sa maîtresse. « Comment, dit Marianna, vous recommandez tous les dimanches, en chaire, aux domestiques d'aimer et de respecter leurs maîtres » — « Je ne vous donnerai pas l'absolution » lui dit le recteur. Soit, répondit-elle, mais quand il vous plaira de me la donner, vous viendrez me chercher à votre tour. » Le recteur ne se fit pas prier davantage. Les gens de Spézet viennent toujours tâter Anna pour savoir si elle ne voudrait pas retourner au milieu d'eux.