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30 la bonne humeur compromise par la pluie et les contre-temps. Bientôt c'est la nuit. Il faut parfois descendre de voiture pour franchir un passage délicat, étroit ou glissant. L'aide à l'occasion passe devant indiquant au chauffeur la voie, étroite entre des blocs. Après un gué, le camion s'enfonce dans un bourbier, malgré les pics et le pioches impossible de l'en sortir : heureusement il y a des travailleurs "camineros" près de là ; on réveille un mozo qui, avec son petit tracteur à chenilles et à triangle nous sort de là comme une fleur !
La marche reprend jusqu'à un nouveau gué, infranchissable celui-là par le camion. 2e transbordement ds une "troca" (ou camion véritable) où on s'empile. Celui-ci, ht sur pattes, passe bcp plus facilement. Ces chofers mexicains st étonnants. Mais quel métier ! C'est leur moderne épopée, au Mexique, que l'établissement de ces routes, véritables œuvres d'art sur des distances si longues, ds des despoblados sans fin...
Salina Cruz enfin, après minuit, le soir !
Hôtel Guasti [(D. Ant° Miez Chavey, propriétaire), Guaymas 34, Sa Cruz].
24 septembre (Rollo 40 B) - Baignade ds le petit port. A côté immense plage ouverte. Petite ville assez propre, un peu inachevée, à gdes avenues ébauchées, à maisons blanches, la plupart basses. Entourée de collines sèches à végétation de garrigue. Chaleur sèche très supportable. Une certaine fraîcheur à l'ombre et la nuit.
- L'après midi Tehuantepec : il faut passer le pont de chemin de fer, à pied, au dessus du gd rio en crue.
C'est un gros bourg d'aspect assez andalou primitif, mais avec toits débordants en général et toutes les grilles de fenêtre en bois, ce qui leur donne un aspect massif. rues escarpées parfois, car le site est accidenté. Mariage (hommes - femmes à part). On toque le marimba. Les femmes portent la longue jupe de couleur voyante et variable de décoration, la tête haute (p. e. pas l'habitude de porter des bultos sur la tête). On les dirait toutes en robe de bal défraichie ! Certaines : corsage et jupe noires avec le bas à fronces et volants blancs, l'air fier toutes, avec un type comme indo-européen, ou hindou, svt très fin - infiniment plus que les femmes aztèques de Mexico par ex. -
Je monte sur la colline dt les basses pentes st occupées par la ville, avec Mme Tisel, on domine de là une forêt de cocotiers, le rio et un vaste pays.
Retour de Sa Cruz (sorte de piste traversant des zones marécageuses à végétation basse).
La plupart des transports en chars à bœufs.
Baignade le soir.
25 septembre. Départ matinal pr Juchitan.
1er transbordement au rio de Tehuantepec.
On fait ensuite de gds détours pr éviter les rios ds une